Arat Kilo — Nouvelle Fleur (27th may, 2016) |

Arat Kilo — Nouvelle Fleur (27th may, 2016)
Location: Paris, France
Genre: éthio–jazz
Album release: 27th may, 2016
Record Label: L’Autre Distribution
Duration: 48:35
Tracks:
01 Lancinant (feat. Mike Ladd & Nardos Tesfaw) 4:26
02 Wondemiye 3:42
03 Madala (feat. Mamani Keita) 4:57
04 Ambush in Cairo 4:05
05 Zär 1:52
06 Nouvelle fleur (feat. David Neerman) 5:28
07 Mestefeker (feat. Bruck Tesfaye) 3:46
08 Siddist 2:53
09 Résister (feat. Rocé) 3:34
10 Masarat 6:21
11 Cha Cha 6:44
12 Siddist Short 0:47
Personnel:
♦ Michael Havard — Saxophones baryton et alto droit, flûtes
♦ Fabien Girard — Guitare électrique
♦ Samuel Hirsch — Guitare basse
♦ Gérald Bonnegrace — Percussions
♦ Aristide Gonçalves — Trompette
♦ Florent Berteau — Batterie
♦ Mathieu Rousseau et Alexandre Debuchy — Ingénieurs Son Live
Album:
♠ Rythmiques profondes et volutes de cuivres, c’est sous l’effet du puissant philtre enchanteur éthio–jazz que les parisiens d’Arat Kilo gravent leurs albums depuis 2008, allant jusqu’à rallier la terre mère Addis-Abeba pour capter sur place l’inspiration de leur précédent EP. Si elle est bien plus que le fil conducteur de toute leur discographie, la capitale fondée par Menelik II est aujourd’hui le centre de gravité de ce nouveau LP : Addis–Abeba signifiant “Nouvelle Fleur” en amharique.
♠ Pour le groupe, il s’agit aussi d’une nouvelle éclosion. Line–up remanié, percussionniste devenu membre à part entière, pour ce quatrième album, le quintet a laissé derrière lui ses habitudes de composition pour assumer pleinement le côté groove de sa force, dessinant au fil des titres, un ensemble de peintures sonores aux teintes sombres et aux recoins menaçants.
♠ Epuré de trop d’échappées en solitaire, Nouvelle Fleur s’épanouit sur un terreau fertilisé par des apports soul, funk, afro–cubain ou hip hop, offrant à cette musique à l’origine purement instrumentale qu’est l’éthio–jazz, le luxe de laisser naître des efflorescences vocales sur ses portées.
♠ Nardos Tesfaw (Ethiocolor), Mamani Keita (Electro–Bamako) et Bruck Tesfaye (Debo Band) sont venus semer les graines de leurs mélopées, de leurs vibrations maliennes ou répandre leur pur jus Ethiopien dans les sillons. David Neerman (Kouyaté–Neerman) a laissé les effets de son vibraphone s’infiltrer dans les profondeurs du mix, quand les rappeurs Mike Ladd et Rocé ont exploré le beat avec, pour seul et unique phare, micro et rimes affûtées.
♠ Qu’Arat Kilo enfume son groove comme s’il sortait du studio de King Tubby, ou voyage dans le temps pour en ramener un piano hors d’âge, l’éthio–jazz reste la maison mère vers laquelle tout converge. Si la tonalité doit être celle d’une bande–originale aux intentions latines, alors le héros du film ne pourra être qu’un agent d’Addis, en mission à Cuba. Si le tambour imprime un rythme martial, il sera évidemment celui d’une cérémonie d’offrande au démiurge Mulatu Astatké.
♠ Loin des méthodes hors–sol, où les instruments sont captés à plusieurs semaines de distance les uns des autres, c’est live qu’a été enregistré Nouvelle Fleur. Sur du matériel usiné dans les années 60 et 70, sans casques, mais avec des musiciens qui s’écoutent et jouent ensemble dans la même pièce, communiquant entre eux par un courant collectif. Laissant la chaleur circuler entre chaque instrument et passer d’un titre à l’autre pour faire éclore cette Nouvelle Fleur. Colorée, luxuriante, et dont le parfum épicé transporte instantanément au royaume d’Abyssinie.
Description:
♠ Mordus profondément par les crocs cuivrés d’un serpent venu d’Addis–Abeba, possédés par la mystique venimeuse des grooves, les Parisiens d’Arat Kilo ont, depuis leur infection en 2008, fait de l’Ethiojazz, leur terrain de jeu musical.
♠ Là où d’autres n’auraient pas osé déborder du schéma classique en se contentant de rejouer cette musique selon les canons des années 60, le sextuor a toujours pris l’option de s’en servir comme d’un brasier à nourrir perpétuellement. Ne pas se laisser enfermer dans une carte postale musicale jaunie par le temps, consolider le fourneau avec des matériaux modernes puis y consumer toutes ses influences pour en augmenter le tirage. En y incorporant au fil des ans Hip–Hop, Funk, Soul, Jazz, Dub, Afrobeat ou Reggae, Arat Kilo a toujours veillé à ce que les volutes de fumée soient les plus voluptueuses et les plus envoûtantes possibles.
♠ De leur premier EP parrainé par feu Rémi Kolpa–Kopoul jusqu’à leur rencontre avec le démiurge Mulatu Astatké qui leur remettra en mains propres des partitions contenant les modus–operandi de la musique Éthiopienne ; de leur album Night In Abyssinia jusqu’à 12 Days In Abbis, témoignage de leur pèlerinage en terre sainte Éthiopienne, Arat Kilo a toujours été un groupe en mouvement.
♠ Avec un CV où collaborations (Mulatu Astatké, Mike Ladd, Rokia Traoré, Mamani Keita, Rocé, Socalled, Nardos Tesfaye, S. Moss…), expérience de la scène et tournées occupent une large place, Arat Kilo réduit aujourd’hui en copeaux ses habitudes de composition avant qu’elles ne deviennent une routine voire une formule; pour assumer pleinement des phases musicales où le groove guide les débats; pour explorer des ambiances plus urbaines, pour décrire à la seule puissance évocatrice des instruments une multitude de paysages qui s’étendent à perte de vue, des voyages sonores au dessus des plaines du Danakil, des climats tirés de bandes–originales qui n’existent pas.
♠ Des ambiances où Mulatu Astatké arpente les rues de Paris dans son costume 70’s, sirotant avec délectation un cocktail composé de son philtre musical Éthiopien, fier de voir que le foyer brûlant de son Ethiojazz n’est pas prêt de s’éteindre...
Website: http://www.aratkilo.fr/ / Facebook MH: https://www.facebook.com/michael.havard.1
Twitter: https://twitter.com/AratKiloBand
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Arat Kilo — Nouvelle Fleur (27th may, 2016) |
Genre: éthio–jazz
Album release: 27th may, 2016
Record Label: L’Autre Distribution
Duration: 48:35
Tracks:
01 Lancinant (feat. Mike Ladd & Nardos Tesfaw) 4:26
02 Wondemiye 3:42
03 Madala (feat. Mamani Keita) 4:57
04 Ambush in Cairo 4:05
05 Zär 1:52
06 Nouvelle fleur (feat. David Neerman) 5:28
07 Mestefeker (feat. Bruck Tesfaye) 3:46
08 Siddist 2:53
09 Résister (feat. Rocé) 3:34
10 Masarat 6:21
11 Cha Cha 6:44
12 Siddist Short 0:47
Personnel:
♦ Michael Havard — Saxophones baryton et alto droit, flûtes
♦ Fabien Girard — Guitare électrique
♦ Samuel Hirsch — Guitare basse
♦ Gérald Bonnegrace — Percussions
♦ Aristide Gonçalves — Trompette
♦ Florent Berteau — Batterie
♦ Mathieu Rousseau et Alexandre Debuchy — Ingénieurs Son Live
♠ Rythmiques profondes et volutes de cuivres, c’est sous l’effet du puissant philtre enchanteur éthio–jazz que les parisiens d’Arat Kilo gravent leurs albums depuis 2008, allant jusqu’à rallier la terre mère Addis-Abeba pour capter sur place l’inspiration de leur précédent EP. Si elle est bien plus que le fil conducteur de toute leur discographie, la capitale fondée par Menelik II est aujourd’hui le centre de gravité de ce nouveau LP : Addis–Abeba signifiant “Nouvelle Fleur” en amharique.
♠ Pour le groupe, il s’agit aussi d’une nouvelle éclosion. Line–up remanié, percussionniste devenu membre à part entière, pour ce quatrième album, le quintet a laissé derrière lui ses habitudes de composition pour assumer pleinement le côté groove de sa force, dessinant au fil des titres, un ensemble de peintures sonores aux teintes sombres et aux recoins menaçants.
♠ Epuré de trop d’échappées en solitaire, Nouvelle Fleur s’épanouit sur un terreau fertilisé par des apports soul, funk, afro–cubain ou hip hop, offrant à cette musique à l’origine purement instrumentale qu’est l’éthio–jazz, le luxe de laisser naître des efflorescences vocales sur ses portées.
♠ Nardos Tesfaw (Ethiocolor), Mamani Keita (Electro–Bamako) et Bruck Tesfaye (Debo Band) sont venus semer les graines de leurs mélopées, de leurs vibrations maliennes ou répandre leur pur jus Ethiopien dans les sillons. David Neerman (Kouyaté–Neerman) a laissé les effets de son vibraphone s’infiltrer dans les profondeurs du mix, quand les rappeurs Mike Ladd et Rocé ont exploré le beat avec, pour seul et unique phare, micro et rimes affûtées.
♠ Qu’Arat Kilo enfume son groove comme s’il sortait du studio de King Tubby, ou voyage dans le temps pour en ramener un piano hors d’âge, l’éthio–jazz reste la maison mère vers laquelle tout converge. Si la tonalité doit être celle d’une bande–originale aux intentions latines, alors le héros du film ne pourra être qu’un agent d’Addis, en mission à Cuba. Si le tambour imprime un rythme martial, il sera évidemment celui d’une cérémonie d’offrande au démiurge Mulatu Astatké.
♠ Loin des méthodes hors–sol, où les instruments sont captés à plusieurs semaines de distance les uns des autres, c’est live qu’a été enregistré Nouvelle Fleur. Sur du matériel usiné dans les années 60 et 70, sans casques, mais avec des musiciens qui s’écoutent et jouent ensemble dans la même pièce, communiquant entre eux par un courant collectif. Laissant la chaleur circuler entre chaque instrument et passer d’un titre à l’autre pour faire éclore cette Nouvelle Fleur. Colorée, luxuriante, et dont le parfum épicé transporte instantanément au royaume d’Abyssinie.
♠ Mordus profondément par les crocs cuivrés d’un serpent venu d’Addis–Abeba, possédés par la mystique venimeuse des grooves, les Parisiens d’Arat Kilo ont, depuis leur infection en 2008, fait de l’Ethiojazz, leur terrain de jeu musical.
♠ Là où d’autres n’auraient pas osé déborder du schéma classique en se contentant de rejouer cette musique selon les canons des années 60, le sextuor a toujours pris l’option de s’en servir comme d’un brasier à nourrir perpétuellement. Ne pas se laisser enfermer dans une carte postale musicale jaunie par le temps, consolider le fourneau avec des matériaux modernes puis y consumer toutes ses influences pour en augmenter le tirage. En y incorporant au fil des ans Hip–Hop, Funk, Soul, Jazz, Dub, Afrobeat ou Reggae, Arat Kilo a toujours veillé à ce que les volutes de fumée soient les plus voluptueuses et les plus envoûtantes possibles.
♠ De leur premier EP parrainé par feu Rémi Kolpa–Kopoul jusqu’à leur rencontre avec le démiurge Mulatu Astatké qui leur remettra en mains propres des partitions contenant les modus–operandi de la musique Éthiopienne ; de leur album Night In Abyssinia jusqu’à 12 Days In Abbis, témoignage de leur pèlerinage en terre sainte Éthiopienne, Arat Kilo a toujours été un groupe en mouvement.
♠ Avec un CV où collaborations (Mulatu Astatké, Mike Ladd, Rokia Traoré, Mamani Keita, Rocé, Socalled, Nardos Tesfaye, S. Moss…), expérience de la scène et tournées occupent une large place, Arat Kilo réduit aujourd’hui en copeaux ses habitudes de composition avant qu’elles ne deviennent une routine voire une formule; pour assumer pleinement des phases musicales où le groove guide les débats; pour explorer des ambiances plus urbaines, pour décrire à la seule puissance évocatrice des instruments une multitude de paysages qui s’étendent à perte de vue, des voyages sonores au dessus des plaines du Danakil, des climats tirés de bandes–originales qui n’existent pas.
♠ Des ambiances où Mulatu Astatké arpente les rues de Paris dans son costume 70’s, sirotant avec délectation un cocktail composé de son philtre musical Éthiopien, fier de voir que le foyer brûlant de son Ethiojazz n’est pas prêt de s’éteindre...
Website: http://www.aratkilo.fr/ / Facebook MH: https://www.facebook.com/michael.havard.1
Twitter: https://twitter.com/AratKiloBand
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